Un tour dans le potager de George Sand
En voici une description parfaite de la vie à l'époque... Tout en avance, la serre, le salaire du jardinier, les avantages... Malgré certainement un travail intense. J'ai souvenir de quelques photos du jardin avec le grand potager, les haies dans la grande allée.
Dire aussi que ce fut un énorme plaisir de travailler dans ce jardin, non pas parce que c'était le jardin de George Sand (car tout évolue) mais parce que c'était un travail de passion avec quelque chose d attachant derrière tout ça, nettoyer les châssis, la serre, ouvrir, fermer les fenêtres au grès des saisons...
Je note le détail du raisin dans la serre, aujourd'hui la vigne est cultivée de plus en plus au nord... Un changement à ne pas ignorer, George pensait déjà à l'époque des choses que nous découvrons...
J'admire les passionnés de cette grande Dame qui raconte son histoire, qui permettent la découverte.
Après quelques années en second jardinier de ce domaine je vais prendre plaisir à y organiser une visite pour nos adhérents.
Grâce à la page Facebook de la Maison de George Sand à Nohant, grâce aux guides, nous allons partir en promenade chez LA grande passionnée de Botanique (texte et photos de cette page Facebook)
Maison de George Sand à Nohant
Pas de potager sans jardinier...
Au XIXe siècle, où l'on se déplaçait essentiellement avec des voitures tirées par des chevaux sur des routes aléatoires (vitesse moyenne 10kms/h !!) la campagne de Nohant, comme ailleurs aussi, était très isolée.
Les châssis et des serres, l'immense potager-verger permettaient l'autosuffisance pour la famille, les invités et la domesticité.
Le jardinier, souvent secondé, occupait un statut particulier. Il était un des rares domestiques souvent recruté ailleurs qu'à Nohant, car il il fallait à ce poste des connaissances techniques indispensables pour la production des légumes, fruits, fleurs ainsi que l'aménagement paysager et les exigences de George Sand, grande botaniste.
De ce fait, le jardinier était le mieux payé des domestiques : 300 à 400 F/an dans les années 1850, 500F ensuite, en sachant qu'une femme de chambre n'était payée que 150F/an. Il bénéficiait, comme le reste de la domesticité, du logement, du chauffage, de la nourriture, de l'éclairage et de tous frais payés en cas de maladie
Il savait souvent lire et écrire.
Quelques noms : Pierre Moreau, en poste déjà du temps de la grand-mère, mais aussi Favre, Collin, Hubert, Lorgeron, Renaud, Lecointe, Courtillet.
Les châssis et des serres, l'immense potager-verger permettaient l'autosuffisance pour la famille, les invités et la domesticité.
Le jardinier, souvent secondé, occupait un statut particulier. Il était un des rares domestiques souvent recruté ailleurs qu'à Nohant, car il il fallait à ce poste des connaissances techniques indispensables pour la production des légumes, fruits, fleurs ainsi que l'aménagement paysager et les exigences de George Sand, grande botaniste.
De ce fait, le jardinier était le mieux payé des domestiques : 300 à 400 F/an dans les années 1850, 500F ensuite, en sachant qu'une femme de chambre n'était payée que 150F/an. Il bénéficiait, comme le reste de la domesticité, du logement, du chauffage, de la nourriture, de l'éclairage et de tous frais payés en cas de maladie
Il savait souvent lire et écrire.
Quelques noms : Pierre Moreau, en poste déjà du temps de la grand-mère, mais aussi Favre, Collin, Hubert, Lorgeron, Renaud, Lecointe, Courtillet.
C'est aussi le siècle d'une grande évolution sur le plan technique et la diversité végétale.
La Maison Vilmorin a été fondée en 1743 et la romancière y fait des achats. Il arrive qu'elle choisisse des arbres fruitiers à Paris ou qu'elle envoie le jardinier à Bourges ou Orléans pour des acquisitions.
Dès 1845, la romancière faisait installer une serre. Elle cite également une petite serre en pierre et apprécie le 5 mai 1858 le raisin noir de la serre chaude.
La Maison Vilmorin a été fondée en 1743 et la romancière y fait des achats. Il arrive qu'elle choisisse des arbres fruitiers à Paris ou qu'elle envoie le jardinier à Bourges ou Orléans pour des acquisitions.
Dès 1845, la romancière faisait installer une serre. Elle cite également une petite serre en pierre et apprécie le 5 mai 1858 le raisin noir de la serre chaude.
Sur le plan cadastral de 1841, le potager, orienté au sud, s'organisait en carrés répartis de part et d'autre de la grande allée située face à la grille d'entrée du parc. A l'extrémité de l'allée se trouvait également une bande importante nommée -terre-, donc qui était également un endroit cultivé.
La propriété est entourée de murs, et bénéficie ainsi d'une protection au vent et au froid.
Une vingtaine de fruits étaient produits, dont des pastèques et des ananas de serre chaude.
La propriété est entourée de murs, et bénéficie ainsi d'une protection au vent et au froid.
Une vingtaine de fruits étaient produits, dont des pastèques et des ananas de serre chaude.
A demain, la promenade continue...
Le potager, cultures, espaliers, cloches en verre pour le forçage, châssis, arrosoirs qui devaient être lourds... et puits. Dessin de Maurice Sand, 1852. Fonds Sand BHVP. |
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